Après Sabotage
arriva une véritable déclaration de principes : Le 1
décembre 1975 sortait un double album Greatest Hits: We
Sold Our Soul For Rock 'N Roll (Nous avons vendu notre âme
pour le Rock 'n' roll), bien qu'on n'expliquât pas si l'acquéreur
était le Diable, le rock’n’roll... ou Alec
Sanders. Rééditer en Août
1976 et remastérisé le 13 Avril
1999.
Technical Ecstasy sort le 25
Septembre 1976 aux USA et le 8 Octobre 1976
en Angleterre. Remastérisé le 7 Février
1996 et le 27 Avril 2004 (Black Box:
Disque 7). Technical Ecstasy est l'album de
Black Sabbath qui se différencie par
un mélange de morceaux rapide comme Back Street
Kids et plus lent comme You won't Change Me
(mon préféré), dans lequel on retrouve le Black
Sabbath que l'on aime. Les accords au synthé son omniprésents,
ce qui ne nuit en rien à l'album.
Il est à noter le super travail de Iommi
en solo dans les morceaux comme You won't Change Me,
Gypsy et Dirty Women. Le super départ de Rock'n'Roll
Doctor, les accents Jazz-rock dans All Moving
Parts et Dirty Women. Nous pouvons appréciez dans le slow
It's Alright, les talents de chanteur de Bill
Ward et la beauté du slow She's Gone
interprété par Ozzy, qui a fait
un super travail comme à son habitude.
La plupart des paroles des albums de Black Sabbath
furent écrites par Geezer Butler, qui, rappelons-le,
était le seul membre du groupe réellement intéressé par l'occultisme.
D'où le fait que le satanisme de Black Sabbath
fût plus subtil et plus cultivé que l'autoparodie — sans interpréter ce
terme dans un sens péjoratif — à laquelle s'est consacré Ozzy
en solitaire, et qui lui a rapporté tant de bénéfices.
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